Des cuivres, des guitares débridées, des percussions épileptiques et des voix que les anges envient…
Depuis sa création au Cabaret Sauvage à Paris, en 2010, Le bal de l’Afrique enchantée a « enjaillé » à huit reprises ce lieu mythique, et par la suite, de nombreux festivals et lieux de renom. Ce spectacle transporte le public en musique sur le continent africain, pour un voyage à travers les styles, les pays et les époques. Pendant plus de deux heures, « Les Mercenaires de l’Ambiance », un orchestre de onze musiciens, interprète les succès inestimables du répertoire moderne africain : du highlife ghanéen à la rumba congolaise, sans oublier l’afro-beat nigérian…
Voilà l’occasion pour le public de se familiariser avec les rythmes, mais également avec les histoires de ce continent. Souleymane Coulibaly, dit Soro Solo, écume nuits et clubs d’Abidjan pour écouter les étoiles montantes africaines qui, des années 1970 à 2000, passent par la mégapole ivoirienne, véritable tremplin vers le reste de l’Afrique, vers l’Europe qui s’ouvre alors aux musiques du monde. Ce VIP, « vagabond in power » autoproclamé voit ainsi défiler des géants comme Salif Keita, Franco, Alpha Blondy, Tiken Jah Fakoly, Amadou et Mariam, Manu Dibango… Jusqu’en 2015, Soro Solo est le truculent raconteur d’Afrique sur France Inter, à la voix grave et enjouée, dans l’émission L’Afrique Enchantée, aujourd’hui, L’Afrique en Solo.
Sur scène, cet infatigable maître de cérémonie, aux côtés de Vladimir Cagnolari, dit Vlad, fait parler ces morceaux emblématiques tout en nous contant l’Afrique d’hier et d’aujourd’hui.