al akhareen en duo
Naïssam Jalal / Osloob
le collectif artistique le 7 au soir
yvan corbineau

Une soirée estivale pour clore en beauté la saison, les pieds dans l’herbe sous les pins et les oliviers !
Un rendez-vous poétique en compagnie des rythmes enchanteurs d’Al Akharreen et du conteur Yvan Corbineau, qui s’associent pour nous transporter à travers la méditerranée et ses résistances. Et puisque cette soirée est placée sous le signe de la convivialité, nous vous invitons à venir avec votre pique-nique, à partager entre le concert et le conte (rafraîchissements sur place).

Concert

Coup de cœur 2017 de l’Académie Charles Cros, un style unique à la croisée des chemins, la nouvelle formation Al Akhareen — « Les Autres », en arabe — propose une alchimie musicale, conçue comme une réflexion sur l’altérité. La plume et le flow débordant d’Osloob s’alimentent de la spontanéité, de la profondeur du jeu de Naïssam Jalal. Deux artistes qui associent hip-hop, improvisation libre et tradition arabe revisitée pour une musique unique dans son genre : un rap profond et poétique allié d’un groove sans faille, revendicatif et puissant ! Et surtout… un trait d’union entre deux mondes.

Entre le concert et le conte, pique-niquons ensemble !

Le bulldozer et l’olivier

L’olivier est là depuis si longtemps. Il est vieux maintenant. Un beau matin, débarque le bulldozer. Le bulldozer dit à l’olivier : tu n’as plus rien à faire ici, maintenant, ici, c’est chez moi, j’étais là avant. L’olivier va-t-il faire ses bagages, prendre la route ? Va-t-il aller toquer chez le voisin avec ses enfants et toute la famille ou va-t-il s’accrocher à sa terre avec ses racines, profondes et résister, autant qu’il le peut ? L’arbre arraché de sa terre. Pour créer le désert. Quelle désolation ! Comme s’il n’y avait jamais rien eu ici. Comme s’il n’y avait eu personne avant. Et trouver sa légitimité à être là à la place. Le Bulldozer et l’olivier posent, avec poésie, la question de la résistance et de l’attachement à la terre. Il débute comme un conte classique, dans l’imaginaire, et petit à petit, le réel prend racine jusqu’à la douleur. Et pourtant… un conte plein d’espoir.