23 adolescents, 23 collaborateurs artistiques, réunis autour d’Estelle et d’un complice pour 6 périodes de 2 jours étalées durant l’année scolaire. C’est plus qu’une résidence. C’est un "séjour", selon la formule choisie par la classe pour la première de ces 6 périodes. D’ailleurs, ce n’est plus une classe. C’est une troupe, un groupe, une bande. Qui frétille quand Estelle évoque le sujet qui les occupera toute l’année : la désobéissance. Qui débat, s’écoute, partage, propose, écrit, improvise, essaie, recommence, recommence à nouveau. Et nous surprend, nous les adultes. Nous interpelle, nous questionne, nous émeut aussi, beaucoup. On convoque Antigone, que l’on promet de relire (ou de lire...) pour la prochaine fois. Bartleby, aussi, celui qui « préférerait ne pas ».
« De quoi parlerait la jeunesse si on lui donnait un peu la parole ? », se demandait Estelle avant d’arriver. Elle s’est d’ores et déjà largement engouffrée dans l’espace de liberté qu’elle lui a ouverte et offerte.
A suivre...