Marco Da Silva Ferreira

Pour Marco Da Silva Ferreira, la danse est un pont qui peut nous relier entre passé et présent, ici et ailleurs, en se fabriquant une bibliothèque de gestes communs. Le jeune chorégraphe portugais s’est ici inspiré de vidéos de danses ethniques, avant de mettre à contribution ses 7 danseurs et danseuses pour sculpter le mouvement et tisser des liens entre différents styles de danses. Danses urbaines, tribales, folkloriques, de parade ou de prière, pour en souligner la puissance collective, celle qui relie les hommes, quels qu’ils soient, où qu’ils vivent et par-delà le temps. Le plateau se peuple de figures étranges et familières, peintes et masquées, comme sorties d’un imaginaire collectif, dans un dialogue avec une musique live faite de tambours et d’électronique. Ainsi Brother nous parle d’héritage, de codes, de transmission, de transformation… À travers une chorégraphie de haute intensité, proche de la transe avec un engagement physique sans répit pour les danseurs. Comme le dit le chorégraphe « Brother is a constant bother », Brother est un effort constant !