Autour de La musique sans marteau
Accessible aux jeunes oreilles, tout d’abord, avec La musique sans marteau, un concert pédagogique balayant en une dizaine d’extraits un siècle de création, mis en perspective avec le contexte historique et artistique. Un concert auquel ont assisté des classes de primaire et de lycée.
Certaines de ces classes ont bénéficié d’interventions de Julien Bellec, étudiant au Centre de Formation des Musiciens Intervenants (CFMI – Aix), afin de les y préparer. Avec lui, les enfants ont expérimenté par la pratique chorale et instrumentale, certaines des notions et spécificités de la musique contemporaine : détournement des instruments, abolition des normes classiques d’écriture remplacées par exemple par des partitions graphiques, art du collage et de la répétition, écriture par accumulation, etc.
Tout en se familiarisant avec l’écoute et l’interprétation d’œuvres de John Cage, Béla Bartock ou encore György Ligeti.
Présentation par Julien et les élèves du travail réalisé :
« Béla prend tissage » au Conservatoire de musique
Les membres du Quatuor Béla sont également allés à la rencontre de plusieurs générations d’« apprenants » au Conservatoire de musique de Cavaillon.
Le Quatuor y a passé un après-midi, pour donner une Master class. L’occasion pour près de cent jeunes de rencontrer des musiciens devenus professionnels, après un parcours d’apprentissage similaire au leur. Mais cela a également été l’opportunité de découvrir de drôles d’ « objets musicaux », finalement plus ludiques qu’inaccessibles !
Le Quatuor a tout d’abord joué, raconté, commenté des morceaux composés par Benjamin Britten. Ils ont ensuite convié les apprenants du département « cordes » du Conservatoire à les rejoindre. Ainsi, les oreilles grandes ouvertes et des enregistrements de Frédéric Pattar en support, les violons, altos et violoncelles ont senti leurs cordes grincer et vibrer !
Et ce, pour le meilleur et de diverses manières : avec les doigts, le côté baguette de l’archet, ou même des piles usagées, pour reproduire la composition initiale. Une manière pertinente et ludique de plonger dans un univers musical truffé de sonorités nouvelles qui peut intimider a priori.
L’équipe pédagogique du Conservatoire est également ravie et prête à réitérer une telle expérience. »
P. B., Conservatoire
« J’ai dit bizarre, bizarre ? Comme c’est étrange. »
L’Université Populaire d’Avignon est un autre partenaire fidèle de La Garance. En lien avec le thème de leur année universitaire, « L’étrange – l’étranger », leurs membres ont pu échangé avec le Quatuor Béla sur cet étrange répertoire contemporain, et ce qu’il nous raconte de leurs créateurs et de leur société d’alors.